Seite:DE LICHNOWSKY E 2 380.jpg

aus Wikisource, der freien Quellensammlung
Fertig. Dieser Text wurde zweimal anhand der Quelle korrekturgelesen. Die Schreibweise folgt dem Originaltext.

Freundes, ward auf den Boden, und von dort über einige Giebeldächer in ein andres Haus geführt, das auf eine zweite Gasse gab. Nach zwei Nächten verließ ich Bayonne bei einem Gußregen und ritt, querüber die Landes, bis zum Schlosse F…, einem meiner Freunde gehörig. Drei Tage später war ich, über Auch und Toulouse, in Paris angelangt, wo ich in dem von Handlungsreisenden sehr stark besuchten Hôtel de l’Europe, rue Valois palais-royal, als M. Eugène Pinet, négociant en soieries, natif de Lyon, abstieg und meinen Paß als solcher abgab.[1]


  1. Am selben Morgen las ich in allen Zeitungen folgenden Artikel: un poste de gendarmerie placé en embuscade à l’extrême frontière d’Espagne, avait arrêté le 26. Mai le g. p. de L. au moment où il rentrait en France, venant à ce que l’on suppose du quartier-général de Don Carlos. Conduit à Bayonne par la gendarmerie pour être mis à la disposition du sous-préfet, il y arriva vers huit heures du soir et fût déposé dans l’hôtel du commerce, sous la surveillance de deux gendarmes de cette ville, qui étaient chargés de le garder à vue pour le représenter le lendemain à l’autorité. Au moment où le prisonnier soupait, profitant d’un moment [381] d’inadvertance de ses argus, il s’élança par la fenêtre et disparut comme l’éclair, sans que jusqu’à présent, malgré la plus grande activité et toutes les recherches imaginables, on ait seulement pû découvrir ses traces. Dix-sept gendarmes ont été mis en campagne pour explorer les environs et tous les douaniers de la frontière sont en mouvement, mais en vain; M. de L. paraît avoir disparu de la surface de la terre. On croit que son passage a été dénoncé aux autorités par un des agens de la faction Teijeiro, qui pullullent dans cette contrée, des deux côtés de la frontière.
Empfohlene Zitierweise:
Felix Lichnowsky: Erinnerungen aus den Jahren 1837, 1838 und 1839. Zweiter Theil. Johann David Sauerländer, Frankfurt am Main 1841, Seite 380. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:DE_LICHNOWSKY_E_2_380.jpg&oldid=- (Version vom 31.7.2018)