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Elle a quitté notre Bretagne
Avec un Monsier de Paris;
Pour la chasser de ma mémoire,
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Verse à boire,Pour oublier son abandon,
Buvons donc!
On m’a conté, que la Fanchette
Avait un renom très fameux,
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Que ses baisers, que l’on achète,Atteignaient des prix fabuleux, –
Amis, pour trinquer à sa gloire,
Verse à boire,
A la santé de la gothon
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Buvons donc!
Si je retrouve l’infidèle
Un jour dans la ville d’enfer,
Je saurai me venger sur elle
Du chagrin, que j’aurai souffert ..
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Je lui briserai la mâchoire, Verse à boire,
J’ écraserai son blanc téton,
Buvons donc!
Si la première elle se fâche
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Et me fait chasser comme un chien –Je l’aime tant, je suis si lâche,
Je ne lui reprocherai rien;
En baisant sa robe de moire,
Verse à boire,
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Je lui demanderai pardon – Buvons donc!
Empfohlene Zitierweise:
Hanns von Gumppenberg: Das teutsche Dichterroß. Callwey Verlag, München 1929, Seite 139. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Gumppenberg_Dichterross_0139.png&oldid=- (Version vom 1.8.2018)
Hanns von Gumppenberg: Das teutsche Dichterroß. Callwey Verlag, München 1929, Seite 139. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Gumppenberg_Dichterross_0139.png&oldid=- (Version vom 1.8.2018)
