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Lorenz Oken (Hrsg.): Isis |
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moyens on pourrôit employer pour éviter ou corriger ces défauts. A cet effet la Société a réfolu de prolonger le terme du concours jusqu’au 1 Janvier 1818, pour donner à l’Auteur savant de ce memoire le tems de le perfectionner, et aux autres de concourir.
b) „Jusqu’à quel point connoit-on la situation des couches d’oxide de fer, qui se trouvent dans quelquels Provinces septentrionales des Pays-bas? Quelle est leur origine? Quels maux sont-elles aux arbres et aux plantes qu’on cultive sur les terreins, qui contiennent cet oxide? De quelle manière peut-on éviter ou corriger ces maux? Et peut-on faire quel-qu’autre emploi de cet oxide, excepté l’emploi connu dans les fonderies de fer?“ – pour y répondre avant le 1 Janvier 1818.
c) „Quelle est la cause de la ternissure (en Hollandois het weer) que les vitres subissent, apres avoir été exposées quelque tems à l’air et au soleil? Quels sont les moyens les plus efficaces de prévenir cette alteration du verre?“
d) „Quelles sont les causes des maladies contagieuses, qui regnent le plus souvent dans les places assiegées? et quels sont les meilleurs moyens que nos connoissances Physiques et Chimiques indiquent pour les prévenir ou les faire cesser?“ Afin de faire voir évidemment le bût de la question, on y ajoute: qu’on ne demande pas une Histoire Medicale de ces maladies, ni une dissertation sur la methode curative à suivre dans leur traitement; mais l’exposition fondée sur l’expérience de leurs causes, et principalement qu’on indique les moyens que la Physique et la Chimie pourront fournir, pour éviter des nourritures et des boissons malsaines, comme aussi des quartiers nuisibles pourvu qu’on aye le secour d’une police medicale bien reglée.
e) „La pratique de l’Agriculture ayant prouvé, que pendant le premier tems de la végétation des blés et autres plantes cultivées, jusqu’a la floraison, la terre diminue à peine en fertilité, tandis qu’après la fructification et pendant la maturation des graines la même terre est considèrablemnt épuisée et privée de sa fécondité, la Société demande: quelle est la cause de ce phénomène? et à quel point la solution de ce problème peut-elle fournir des regles à suivre dans le perfectionnement de la culture des champs.“ On a decreté de continuer la question jus-qu’au 1 Janvier 1818, afin de donner à l’Auteur habile du mémoire françois le tems de le perfectionner, et aux autres de concourir.
La Société répète les cinq questions suivantes, dont le terme du concours étoit échu, pour y répondre
I. „Jusqu’à quel point est-on actuellement avancé dans la connoissance chimique des principes constituans des plantes? parmi les principes, qu’on regarde jusqu’ici comme principes differens, s’en trouve-t’il qui sont plutôt des modifications du même principe? ou y a t’il quelquefois transformation des [46] principes en d’autres? qu’est ce que l’expérience en a suffisamment démontré jusqu’ici? qu’est ce qu’on en peut regarder encore comme douteux, et quels avantages peut-on tirer des progrès, qu’on a fait dans la connoissance des principes constituans des plantes dans les dernières années.“
II. „On desire une exposition exacte, et une critique bien fondée des Theories principales sur les differentes raçes de l’homme, et sur leur origine la plus vraisemblable.“
Il sera agreable à la Société, si les auteurs y ajoutent une recherche exacte, jusqu’à quel point ces theories peuvent être mises en accord avec les recits historiques les plus anciens.
III. Comme on admire dans les chefs d’oeuvres des Sculpteurs Grecs la beauté ideale, qui s’approche tellement de la perfection suprème, qu’elle ne semble pas susceptible d’ètre portée plus loin, on demande:
1. „La beauté des plus belles statues humaines de la Grece est elle fondée sur une vraie perfection Physique de la forme humaine, ou au moins y est-elle renfermée? dans le cas de l’affirmative, en quoi consiste cette perfection. 2. Quels sont les préceptes les plus utiles, qui peuvent être déduits de cette connoissance pour les progrès des arts.“
IV. „Que savons-nous par rapport aux voyages annuels des poissons de passage? quelle peut être la cause de ces migrations? et peut on en déduire quelques consequences utiles pour notre pêche?“
V. „Que doit-on penser des différentes opinions des Physiciens touchant la question, si, dans la végétation, l’eau est décomposée, ou non, dans ses principes? Peut-on admettre avec d’autres Physiciens, que l’eau, par l’acte de la végétation, est changée en carbone ou en autres principes, excepté l’oxygène et l’hydrogène? Et jusqu’à quel point peut-on appliquer la solution de ces questions à la théorie de la végétation et de la nutrition des plantes?“
La Société propose les six questions suivantes, pour y répondre
I. Quels moyens artificiels pourroit-on employer, pour ameliorer les bras de mer à Texel, soit en général, soit spécialement près le schulpen gat, et les rendre plus profonds.
II. „Quelle est la manière la plus convenable de nourrir les Mariniers des Païs-bas, pendant des longs voyages, surtout sur les vaisseaux de guerre?
On desire qu’on fasse voir, tant en considerant la nature physiuqe et chimique des nourritures et des boissons, qui sont en usage ou proposées, que par l’experience, quelles sont leurs qualités salubres ou nuisibles: et qu’en cherchant des moyens à conserver la santé des marinièrs, on ait en même tems en vuë d’épargner des frais autant qu’il sera possible.
III. Comme on voit encore de tems en tems des annonces, que la foudre à frappé des batimens ou des vaisseaux, aux quels on avoit appliqué des conducteurs,
Lorenz Oken (Hrsg.): Isis. Brockhaus, Jena 1817, Seite 45–46. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Isis_1817_23.jpg&oldid=- (Version vom 19.6.2018)
