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Lorenz Oken (Hrsg.): Isis

quoiqu’il paroisse suffisamment démontré par l’expérience, que les conducteurs bien construits, à l’égard des quels a observé tout ce qu’on sait être necessaire, garantissent surement contre la foudre les batimens ou les vaisseaux, aux quels ils sont appliqués, on demande:

„A quels défauts des conducteurs doit-on attribuer, qu’il y a des cas singuliers, dans les quels ils n’ont pas garantis les batimens ou les vaisseaux?“

On desire qu’on fasse voir par des observations faites à l’égard des effets de la foudre sur des batimens, qui étoient pourvûs de conductuers, et à l’égard de ces conducteurs mêmes, quels êtoient leurs defauts.

IV. „Jusqu’à quel point est il actuellement démontré, que les fumigations par le gas muriatique oxygené, à la maniere de GUYTON, ont servi à prévenir la propagation des maladies contagieuses? Quelles sont les maladies contagieuses, dans les quelles l’effet de ce gas merite d’être essayé, et qu’est ce qu’on doit principalement observer dans ces expériences? Y-a-t-il quelque raison d’attendre plus d’effet salutaire pour prevenir la propagation des maladies contagieuses, de quelque autre moycn employé ou proposé jusqu’ici?

On desire qu’en répondant à cette question on donne une enumeration succincte des cas, dans les quels les fumigations susdites ont efficacement servi à empecher des differentes maladies contagieuses.

V. „Si l’experience n’a pas déjà décidé ici, jusqu’à quel point la Physiologie du corps humain donne-t-elle des raisons bien fondées à poser, que le gas oxygène est un des moyens les plus efficaces à secourir les noyés et suffoqués, et quels sont les moyens les plus convenables pour l’employer à cet effet de la manière la plus subite et la plus sure.“

VI. „Jusqu’à quel point connoît-on la nature des différentes especes d’Insectes, qui sont très nuisibles aux objets d’Histoire naturelle, qu’on desire de conserver, comme aussi à la conservation des peaux veluës d’animaux et des manufactures de laine, et quels sont les moyens les plus efficaces de les garantir contre ces insectes ou de les en delivrer.“

La Société a proposé dans les années précédentes les questions suivantes, des Sciences Physiques, pour y répondre.

Avant le 1. Janvier 1817.

I. Comme l’experience et les observations faites depuis des tems immemorials ont démontré, que tous les bras de mer formés par les écoulemens des eaux de rivieres, et de lacs, qui se déchargent dans le Mer du Nord, sont transportés de plus en plus vers le Sud, à cause des lits de sable qui se forment, et qu’aux endroits, ou ces flux ont formé plus d’un bras de mer, ceux qui sont situés vers le midi, sont les plus profonds, et que les autres vers le Nord perdent leur [48] profondeur, la Société demande: „De quelle manière ce phénomène doit être expliqué; quelle en est la cause Physique? Et qu’on en deduise et démontre, qu’est ce qu’on en doit attendre à l’avenir?“

II. „Quels sont les avantages de la gelée et de la neige dans ce païs, pour la culture des plantes utiles? Que peut on faire pour augmenter leur influence bienfaisante; et quelles précautions l’experience a t-elle appris être les meilleures, afin de prevenir les dangers d’une forte gelée pour les arbres et les plantes?“

III. „Que sait-on de l’écoulement de la sève de quelques arbres ou arbrisseaux au printems, comme p. ex. de la Vigne, du Peuplier, de l‘Orne, de l’Erable et d’autres; que peut on apprendre à cet égard par des observations ulterieures; quelles consequences peut-on en deduire concernant la cause, qui fait monter la sève dans les arbres et dans les plantes, et quelles instructions utiles pourra-t-on tirer du progrès de la science, à l’égard de ce sujet, pour la culture des arbres utiles?“

IV. „Quelle est l’origine du carbone dans les plantes? Est-ce qu’il est produit par la végétation même soit entierement soit en partie, comme les experiences de M. VON CRELL[WS 1] paroissent prouver, et comme quelques Physiciens supposent? – Si c’est ainsi: de quelle manière s’opère cette production? – Si non: de quelle manière s’opère alors l’absorbtion du carbone par les plantes? Se fait-elle après qu’il est combiné avec l’oxygène et transformé en acide carbonique, ou de quelque autre manière.“

La Société désire, que cette question soit éclaircie par des recherches expérimentales. Une contemplation théoretique de ce sujet ne sera pas considerée comme une réponse.

V. „A quoi peut-on attribuer le fer, qu’on voit paroître dans l’analyse de quelques plantes? Peut-on l’attribuer en tous cas aux particules de fer, que les plantes ont prises avec leurs nourritures, ou peut-on évidemment prouver par des observations, qu’il est produit, au moins dans quelques cas, par le végétation même? Et quelle lumière répandent ces observations sur d’autres brauches de la Physique?“

VI. „Quelles sont les propriétés et caractères des huiles grasses ou exprimées les plus usitées? Peut-on determiner par une exacte connoissance Physique et Chimique, pour quoi telle espèce de ces huiles est plus propre qu’une autre aux usage differens, comme à la nourriture, à l’éclairage, à la peinture etc. Et peut-on determiner après un tel examen, quelles sont les plantes oleagineuses moins connuës, qui pourroient être cultivées avec avantage?“

VII. „En quoi consiste la difference de la constitution de l’atmosphère dans les parties des Pays-bas, dont la situation est la plus differente: et quelle est l’influence soit avantageuse soit nuisible, qu’elle peut avoir sur les differentes maladies.“

Anmerkungen (Wikisource)

  1. Vorlage: GRELL
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Lorenz Oken (Hrsg.): Isis. Brockhaus, Jena 1817, Seite 47–48. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Isis_1817_24.jpg&oldid=- (Version vom 19.6.2018)