De l’esprit des lois (éd. Nourse)/Livre 4

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De l’esprit des lois (éd. Nourse)
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Nourse (tome 1p. 35-45).


LIVRE IV.

Que les loix de l’éducation doivent être relatives aux principes du gouvernement.


CHAPITRE PREMIER.

Des loix de l’éducation.


LES loix de l’éducation sont les premieres que nous recevons. Et, comme elles nous préparent à être citoyens, chaque famille particuliere doit être gouvernée sur le plan de la grande famille qui les comprend toutes.

Si le peuple en général a un principe, les parties qui le composent, c’est-à-dire, les familles, l’auront aussi. Les loix de l’éducation seront donc différentes dans chaque espece de gouvernement. Dans les monarchies, elles auront pour objet l'honneur ; dans les républiques, la vertu ; dans le despotisme, la crainte.


CHAPITRE II.

De l’éducation dans les monarchies.


CE n’est point dans les maisons publiques où l’on instruit l’enfance, que l’on reçoit dans les monarchies la principale éducation ; c’est lorsque l’on entre dans le monde, que l’éducation, en quelque façon, commence. Là est l’école de ce que l’on appelle honneur, ce maître universel qui doit par-tout nous conduire.

C’est là que l’on voit, & que l’on entend toujours dire trois choses : qu'il faut mettre dans les vertus, une certaine noblesse ; dans les mœurs, une certaine franchise ; dans les manieres, une certaine politesse.

Les vertus qu’on nous y montre, sont toujours moins ce que l’on doit aux autres, que ce que l’on se doit à soi-même : elles ne sont pas tant ce qui nous appelle vers nos concitoyens, que ce qui nous en distingue.

On n’y juge pas les actions des hommes comme bonnes, mais comme belles ; comme justes, mais comme grandes ; comme raisonnables, mais comme extraordinaires.

Dès que l’honneur y peut trouver quelque chose de noble ; il est ou le juge qui les rend légitimes, ou le sophiste qui les justifie.

Il permet la galanterie, lorsqu’elle est unie à l’idée des sentimens du cœur, ou à l’idée de conquête : & c’est la vraie raison pour laquelle les mœurs ne sont jamais si pures dans les monarchies, que dans les gouvernemens républicains.

Il permet la ruse, lorsqu’elle est jointe à l’idée de la grandeur de l’esprit, ou de la grandeur des affaires ; comme dans la politique, dont les finesses ne l’offensent pas.

Il ne défend l’adulation que lorsqu’elle est séparée de l’idée d’une grande fortune, & n’est jointe qu’au sentiment de sa propre bassesse.

A l’égard des mœurs, j’ai dit que l’éducation des monarchies doit y mettre une certaine franchise. On y veut donc de la vérité dans les discours. Mais est-ce par amour pour elle ? point du tout. On la veut, parce qu’un homme qui est accoutumé à la dire, paroît être hardi & libre. En effet, un tel homme semble ne dépendre que des choses, & non pas de la maniere dont un autre les reçoit.

C’est ce qui fait qu’autant qu’on y recommande cette espece de franchise, autant on y méprise celle du peuple, qui n’a que la vérité & la simplicité pour objet.

Enfin, l’éducation dans les monarchies exige, dans les manieres, une certaine politesse. Les hommes, nés pour vivre ensemble, sont nés aussi pour se plaire ; & celui qui n’observeroit pas les bienséances, choquant tous ceux avec qui il vivroit, le décréditeroit au point qu’il deviendroit incapable de faire aucun bien.

Mais ce n’est pas d’une source si pure que la politesse a coutume de tirer son origine. Elle nait de l’envie de se distinguer. C’est par orgueil que nous sommes polis : nous nous sentons flattés d’avoir des manieres qui prouvent que nous ne sommes pas dans la bassesse, & que nous n’avons pas vêcu avec cette sorte de gens que l’on a abandonnés dans tous les âges.

Dans les monarchies, la politesse est naturalisée à la cour. Un homme excessivement grand, rend tous les autres petits. De-là, les égards que l’on doit à tout le monde : de-là naît la politesse, qui flatte autant ceux qui sont polis, que ceux à l’égard de qui ils le sont ; parce qu’elle fait comprendre qu’on est de la cour, ou qu’on est digne d’en être.

L’air de la cour consiste à quitter sa grandeur propre pour une grandeur empruntée. Celle-ci flatte plus un courtisan que la sienne même. Elle donne une certaine nodestie superbe qui se répand au loin ; mais dont l’orgueil diminue insensiblement, à proportion de la distance où l’on est de la source de cette grandeur.

On trouve, à la cour, une délicatesse de goût en toutes choses, qui vient d’un usage continuel des superfluités d’une grande fortune ; de la variété, & surtout de la lassitude des plaisirs ; de la multiplicité, de la confusion même des fantaisies, qui, lorsqu’elles sont agréables, y sont toujours reçues.

C’est sur toutes ces choses que l’éducation se porte, pour faire ce qu’on appelle l’honnête homme, qui a toutes les qualités & toutes les vertus que l’on demande dans ce gouvernement.

Là l’honneur, se mêlant par-tout, entre dans toutes les façons de penser & toutes les manieres de sentir, & dirige même les principes.

Cet honneur bizarre fait que les vertus ne sont que ce qu’il veut, & comme il les veut : il met, de son chef, des regles à tout ce qui nous est prescrit : il étend ou il borne nos devoirs à sa fantaisie, soit qu’ils aient leur source dans la religion, dans la politique, ou dans la morale.

Il n’y a rien, dans la monarchie, que les loix, la religion & l’honneur prescrivent tant que l’obéissance aux volontés du prince : mais cet honneur nous dicte que le prince ne doit jamais nous prescrire une action qui nous déshonore, parce qu’elle nous rendroit incapables de le servir.

Crillon refusa d’assassiner le duc de Guise ; mais il offrit à Henri III de se battre contre lui. Après la saint Barthelemi, Charles IX ayant écrit à tous les gouverneurs de faire massacrer les huguenots, le vicomte Dorte, qui commandoit dans Bayonne, écrivit au roi[1] : « SIRE, je n’ai trouvé, parmi les habitans & les gens de guerre, que de bons citoyens, de braves soldats, & pas un bourreau ; ainsi, eux & moi, supplions votre majesté d’employer nos bras & nos vies à choses faisables. » Ce grand & généreux courage regardoit une lâcheté comme une chose impossible.

Il n’y a rien que l’honneur prescrive plus à la noblesse, que de servir le prince à la guerre : en effet, c’est la profession distinguée ; parce que ses hasards, ses succès & ses malheurs mêmes, conduisent à la grandeur. Mais, en imposant cette loi, l’honneur veut en être l’arbitre ; &, s’il se trouve choqué, il exige ou permet qu’on se retire chez soi.

Il veut qu’on puisse indifféremment aspirer aux emplois, ou les refuser ; il tient cette liberté au-dessus de la fortune même.

L’honneur a donc ses regles suprêmes ; & l’éducation est obligée de s’y conformer[2]. Les principales sont, qu’il nous est bien permis de faire cas de notre fortune ; mais qu’il nous est souverainement défendu d’en faire aucun de notre vie.

La seconde est que, lorsque nous avons été une fois placés dans un rang, nous ne devons rien faire ni souffrir qui fasse voir que nous nous tenons inférieurs à ce rang même.

La troisieme, que les choses que l’honneur défend sont plus rigoureusement défendues, lorsque les loix ne concourent point à les proscrire ; & que celles qu’il exige sont plus fortement exigées, lorsque les loix ne les demandent pas.


CHAPITRE III.

De l’éducation dans le gouvernement despotique.


COMME l’éducation dans les monarchies ne travaille qu’à élever le cœur, elle ne cherche qu’à l’abbaisser dans les états despotiques. Il faut qu’elle y soit servile. Ce sera un bien, même dans le commandement, de l’avoir eue telle ; personne n’y étant tyran, sans être en même temps esclave.

L’extrême obéissance suppose de l’ignorance dans celui qui obéit ; elle en suppose même dans celui qui commande : il n’a point à délibérer, à douter, ni à raisonner ; il n’a qu’à vouloir.

Dans les états despotiques, chaque maison est un empire séparé. L’éducation qui consiste principalement à vivre avec les autres, y est donc très-bornée : elle se réduit à mettre la crainte dans le cœur, & à donner à l’esprit la connoissance de quelques principes de religion fort simples. Le sçavoir y sera dangereux, l’émulation funeste ; &, pour les vertus, Aristote ne peut croire qu’il y en ait quelqu’une de propre aux esclaves[3] ; ce qui borneroit bien l’éducation dans ce gouvernement.

L’éducation y est donc, en quelque façon, nulle. Il faut ôter tout, afin de donner quelque chose ; & commencer par faire un mauvais sujet, pour faire un bon esclave.

Eh ! pourquoi l’éducation s’attacheroit-elle à y former un bon citoyen qui prît part au malheur public ? S’il aimoit l’état, il seroit tenté de relâcher les ressorts du gouvernement : s’il ne réussissoit pas, il se perdroit ; s’il réussissoit, il courroit risque de se perdre, lui, le prince, & l’empire.


CHAPITRE IV.

Différence des effets de l’éducation chez les anciens & parmi nous.


LA plupart des peuples anciens vivoient dans des gouvernemens qui ont la vertu pour principe ; &, lorsqu’elle y étoit dans sa force, on y faisoit des choses que nous ne voyons plus aujourd’hui, & qui étonnent nos petites ames.

Leur éducation avoit un autre avantage sur la nôtre ; elle n’étoit jamais démentie. Epaminondas, la derniere année de sa vie, disoit, écoutoit, voyoit, faisoit les mêmes choses que dans l’âge où il avoit commencé d’être instruit.

Aujourd’hui, nous recevons trois éducations différentes ou contraires ; celle de nos peres, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu’on nous dit dans la derniere, renverse toutes les idées des premieres. Cela vient, en quelque partie, du contraste qu’il y a parmi nous entre les engagemens de la religion & ceux du monde ; chose que les anciens ne connoissoient pas.


CHAPITRE V.

De l’éducation dans le gouvernement républicain.


C’EST dans le gouvernement républicain que l’on a besoin de toute la puissance de l’éducation. La crainte des gouvernemens despotiques naît d’elle-même parmi les menaces & les châtimens ; l’honneur des monarchies est favorisé par les passions, & les favorise à son tour : mais la vertu politique est un renoncement à soi-même, qui est toujours une chose très-pénible.

On peut définir cette vertu, l’amour des loix & de la patrie. Cet amour, demandant une préférence continuelle de l’intérêt public au sien propre, donne toutes les vertus particulieres : elles ne sont que cette préférence.

Cet amour est singuliérement affecté aux démocraties. Dans elles seules, le gouvernement est confié à chaque citoyen. Or, le gouvernement est comme toutes les choses du monde ; pour le conserver, il faut l’aimer.

On n’a jamais oui dire que les rois n’aimassent pas la monarchie, & que les despotes haïssent le despotisme.

Tout dépend donc d’établir, dans la république, cet amour ; & c’est à l'inspirer, que l’éducation doit être attentive. Mais, pour que les enfans puissent l’avoir, il y a un moyen sûr ; c’est que les peres l’aient eux-mêmes.

On est ordinairement le maître de donner à ses enfans ses connoissances ; on l’est encore plus de leur donner ses passions.

Si cela n’arrive pas, c’est que ce qui a été fait dans la maison paternelle est détruit par les impressions du dehors.

Ce n’est point le peuple naissant qui dégénere ; il ne se perd que lorsque les hommes faits sont déja corrompus.


CHAPITRE VI.

De quelques institutions des Grecs.


LES anciens Grecs, pénétrés de la nécessité que les peuples, qui vivoient sous un gouvernement populaire, fussent élevés à la vertu, firent, pour l’inspirer, des institutions singulieres. Quand vous voyez, dans la vie de Lycurgue, les loix qu’il donna aux Lacédémoniens, vous voyez lire l’histoire des Sévarambes. Les loix de Crete étoient l’original de celles de Lacédémone ; & celles de Platon en étoient la correction.

Je prie qu’on fasse un peu d’attention à l’étendue de génie qu’il fallut à ces législateurs, pour voir qu’en choquant tous les usages reçus, en confondant toutes les vertus, ils montreroient à l’univers leur sagesse. Lycurgue, mêlant le larcin avec l’esprit de justice, le plus dur esclavage avec l’extrême liberté, les sentimens les plus atroces avec la plus grande modération, donna de la stabilité à sa ville. Il sembla lui ôter toutes les ressources, les arts, le commerce, l’argent, les murailles : on y a de l’ambition, sans espérance d’être mieux : on y a les sentimens naturels ; & on n’y est ni enfant, ni mari, ni pere : la pudeur même est ôtée à la chasteté. C’est par ces chemins que Sparte est menée à la grandeur & à la gloire ; mais avec une telle infaillibilité de ses institutions, qu’on n’obtenoit rien contre elle en gagnant des batailles, si on ne parvenoit à lui ôter sa police[4].

La Crete & la Laconie furent gouvernées par ces loix. Lacédémone céda la derniere aux Macédoniens, & la Crete[5] fut la derniere proie des Romains. Les Samnites eurent ces mêmes institutions, & elles furent pour ces Romains le sujet de vingt-quatre triomphes[6].

Cet extraordinaire que l’on voyoit dans les institutions de la Grece, nous l’avons vu dans la lie & la corruption de nos temps modernes[7]. Un législateur honnête-homme a formé un peuple, où la probité paroît aussi naturelle que la bravoure chez les Spartiates. M. Pen est un véritable Lycurgue : &, quoique le premier ait eu la paix pour objet, comme l’autre a eu la guerre, ils se ressemblent dans la voie singuliere, où ils ont mis leur peuple, dans l’ascendant qu’ils ont eu sur des hommes libres, dans les préjugés qu’ils ont vaincus, dans les passions qu’ils ont soumises.

Le Paraguay peut nous fournir un autre exemple. On a voulu en faire un crime à la société, qui regarde le plaisir de commander comme le seul bien de la vie : mais il sera toujours beau de gouverner les hommes, en les rendant plus heureux[8].

Il est heureux pour elle d’avoir été la premiere qui ait montré, dans ces contrées, l’idée de la religion jointe à celle de l’humanité. En réparant les dévastations des Espagnols, elle a commencé à guérir une des grandes plaies qu’ait encore reçues le genre humain.

Un sentiment exquis qu’a cette société pour tout ce qu’elle appelle honneur, son zele pour une religion qui humilie bien plus ceux qui l’écoutent que ceux qui la prêchent, lui ont fait entreprendre de grandes choses ; & elle y a réussi. Elle a retiré des bois des peuples dispersés ; elle leur a donné une subsistance assurée ; elle les a vêtus : &, quand elle n’auroit fait par-là qu’augmenter l’industrie parmi les hommes, elle auroit beaucoup fait.

Ceux qui voudront faire des institutions pareilles, établiront la communauté de biens de la république de Platon, ce respect qu’il demandoit pour les dieux, cette séparation d’avec les étrangers pour la conservation des mœurs, & la cité faisant le commerce & non pas les citoyens : ils donneront nos arts sans notre luxe, & nos besoins sans nos desirs.

Ils proscriront l’argent, dont l’effet est de grossir la fortune des hommes au-delà des bornes que la nature y avoit mises, d’apprendre à conserver inutilement ce qu’on avoit amassé de même, de multiplier à l’infini des desirs, & de suppléer à la nature, qui nous avoit donné des moyens très-bornés d’irriter nos passions, de nous corrompre les uns les autres.

"Les Epidamniens[9] sentant leurs mœurs se corrompre par leur communication avec les barbares, élurent un magistrat pour faire tous les marchés au nom de la cité & pour la cité." Pour lors, le commerce ne corrompt pas la constitution, & la constitution ne prive pas la société des avantages du commerce.


CHAPITRE VII.

En quel cas ces institutions singulieres peuvent être bonnes.


CES sortes d’institutions peuvent convenir dans les républiques, parce que la vertu politique en est le principe : mais, pour porter à l’honneur dans les monarchies, ou pour inspirer de la crainte dans les états despotiques, il ne faut pas tant de soins.

Elles ne peuvent d’ailleurs avoir lieu que dans un petit état[10], où l’on peut donner une éducation générale, & élever tout un peuple comme une famille.

Les loix de Minos, de Lycurgue & de Platon, supposent une attention singuliere de tous les citoyens les uns sur les autres. On ne peut se promettre cela dans la confusion, dans les négligences, dans l’étendue des affaires d’un grand peuple.

Il faut, comme on l’a dit, bannir l’argent dans ces institutions. Mais, dans les grandes sociétés, le nombre, la variété, l’embarras, l’importance des affaires, la facilité des achats, la lenteur des échanges, demandent une mesure commune. Pour porter par-tout sa puissance, ou la défendre par-tout, il faut avoir ce à quoi les hommes ont attaché par-tout la puissance.


CHAPITRE VIII.

Explication d’un paradoxe des anciens, par rapport aux mœurs.

POLYBE, le judicieux Polybe, nous dit que la musique étoit nécessaire pour adoucir les mœurs des Arcades, qui habitoient un pays où l’air est triste & froid ; que ceux de Cynete, qui négligerent la musique, surpasserent en cruauté tous les Grecs, & qu’il n’y a point de ville où l’on ait vu tant de crimes. Platon ne craint point de dire que l’on ne peut faire de changement dans la musique, qui n’en soit un dans la constitution de l’ètat. Aristote, qui semble n’avoir fait sa politique que pour opposer ses sentimens à ceux de Platon, est pourtant d’accord avec lui touchant la puissance de la musique sur les mœurs. Théophraste, Plutarque[11], Strabon[12],


  1. Voyez l’hist. de d’Aubigné.
  2. On dit ici ce qui est, & non pas ce qui doit être : l’honneur est un préjugé, que la religion travaille tantôt à détruite, tantôt à régler.
  3. Politiq. liv. I.
  4. Philopœmem contraignit les Lacédémoniens d’abandonner la maniere de nourrir leurs enfans, sçachant bien que, sans cela, ils auroient toujours une ame grande, & le cœur haut. Plutarq. vie de Philopœmen. Voyez Tite Live, liv. XXXVIII.
  5. Elle défendit pendant trois ans ses loix & sa liberté. Voyez les liv. XCVIII, XCIX & C. de Tite Live, dans l’épitome de Florus. Elle fit plus de résistance que les plus grands rois.
  6. Florus, liv. I.
  7. In fece Romuli. Cicéron.
  8. Les Indiens du Paraguay ne dépendent point d’un seigneur particulier, ne paient qu’un cinquieme des tributs, & ont des armes à feu pour se défendre.
  9. Plutarque, Demande des choses Grecques.
  10. Comme étoient les villes de la Grece.
  11. Vie de Pélopidas.
  12. Liv. I.