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remplacé par le rapport n : N de l’indice du verre par celui du milieu ambiant. Les distances focales sont encore égales, mais elles sont plus grandes que pour la lentille placée dans l’air.

On a maintenant :

${\frac {1}{f}}\,=\,\left({\frac {n}{\mathrm {N} }}\,-\,1\right)\,\left({\frac {1}{\mathrm {R} }}\,+\,{\frac {1}{\mathrm {R} '}}\right)\,=\,\left({\frac {n}{\mathrm {N} }}\,-\,1\right)\,k$.

Prenons du crown léger (n = 3 : 2) et de l’eau (N = 4 : 3).

Le numéro de la lentille est dans l’air :   k : 2,

Le nu—ro de la lenti— est dans ll’eau : k : 8.

La distance focale est donc quatre fois plus grande lorsque la lentille est dans l’eau que lorsqu’elle est dans l’air.

2^o. — L’expérience se fait commodément avec une éprouvette à pied E, ou mieux avec un tube fermé à sa partie inférieure par une glace planparallèle ; sous cette forme l’appareil nous servira plus loin.

FIGURE 142

On dispose la lentille sur un support. Avec un petit écran, on détermine le foyer $F_{1}$ dans l’air. On utilise un faisceau de rayons parallèles $R_{1}$, réfléchis par un miroir $M_{1}$. Ceci fait, on remplit le vase d’une solution de fluorescéine ou d’éosine, de manière que la lentille soit complètement immergée ; le faisceau réfracté devient beaucoup moins convergent ; le foyer passe en $F_{2}$.

On observe directement le faisceau : dans l’air, en soufflant un peu de fumée de tabac ; dans la fluorescéine, grâce à la fluorescence.

3^o. — Mesure de l’indice du verre d’une lentille.

On a proposé de mesurer l’indice du verre d’une lentille en la plaçant dans un liquide de même indice, mélange de benzine $\left(n_{D}\,=\,1,501\right)$ et de sulfure de carbone $\left(n_{D}\,=\,1,629\right)$.

Entre une lunette et un collimateur réglés pour l’infini, on interpose une cuve à faces parallèles pleine du liquide. L’expérience consiste à introduire la lentille dans la cuve et à vérifier qu’elle ne