Seite:De DZfG 1893 10 118.jpg

aus Wikisource, der freien Quellensammlung
Dieser Text wurde anhand der angegebenen Quelle einmal korrekturgelesen. Die Schreibweise sollte dem Originaltext folgen. Es ist noch ein weiterer Korrekturdurchgang nötig.

Je supplie V. A. de tenir le contenue du P. S. secret, il m’est de consequance qu’il le soit, il n’y a que le lien du sang et ma confiance pour Vous joint à vos interets, Madame, qui m’ont obligé de Vous reveler cette chose; Vous aurez la grace de ne Vous en ouvrir à qui que ce soit. Je suis avec un profond respect

 de Votre Altesse
 La très devoué fille et servante
 Caterine.


4. Bestužev an die Prinzessin von Anhalt-Zerbst. 1754 zu April 7. (18.) Moskau.
     Copie.

 Madame

V. A. Serme aura la grace de permettre que j’aye l’honneur de lui presenter une lettre que S. A. Imple Me la Grande Duchesse a daigné me confier pour que je la fasse parvenir en toute seureté, et que je prends la liberté de joindre ici sous cacher volant telle que j’ai reçeue.

Cette marque de confiance dont S. A. I. veut bien m’honorer sera toujours d’un prix inestimable pour moi et en m’acquittant fidelement des gracieux ordres de cette grande Princesse, qui sera un jour ma Souveraine, je ne puis qu’être infiniment sensible au bonheur qu’ils me procurent d’être le premier porteur d’une nouvelle, qui ne peut naturellement que causer la plus vive joie à V. A. Sere.

Souffrez done Me que j’aye l’honneur de Vous faire mes plus humbles et plus respectueuses felicitations sur un evenement qui doit faire l’objet le plus important des voeux de tout cet Empire, et ayez la grace d’etre très persuadée qu’il n’y a personne qui s’y interesse avec plus de zèle et plus ardemment que moi.

V. A. Sere peut confier sa reponse pour S. A. Imple avec assurance la voye par où cette lettre Lui parvient, et au cas qu’à l’avenir V. A. Sere trouvat à propos de Lui ecrire ou mander quelque chose, Elle n’auroit qu’à se servir egalement de ce chemin sous mon adresse j’en aurai tous les soins imaginables, c’est de quoi je supplie très humblement V. A. Sre d’être entierement persuadée, tout comme de mon empressement veritable de meriter l’honneur de ses bonnes graces et de sa haute bienveillance par l’attachement inviolable et le profond respet, avec lesquels j’ai celui d’etre Madame

 de V. A. Sre.


Empfohlene Zitierweise:
Verschiedene: Deutsche Zeitschrift für Geschichtswissenschaft. Freiburg i. Br.: Akademische Verlagsbuchhandlung von J. C. B. Mohr, 1893, Seite 118. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:De_DZfG_1893_10_118.jpg&oldid=- (Version vom 13.4.2023)