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Seite:Hübner Über mechanische Copieen von Inschriften.djvu/29

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I. Le papier.

Le papier non collé (ou très-peu collé) est préférable, pourvu qu’il soit assez fort; le format dit grand-raisin (d’environ 43 sur 56 centimètres) est le plus commode; les formats plus grands sont trop difficiles à manier et à conserver. Le papier employé en Allemagne, pour l’impression des livres, n’étant presque pas collé, est le meilleur de tous, à la condition toutefois que son épaisseur soit en rapport avec la profondeur des lettres à estamper. M. M. Ebart frères, à Berlin, W., Mohrenstraße 13.14, en fournissent trois sortes d’épaisseur différente (marquées LMDII, EF et TG), qui suffiront dans tous les cas.

S’il se trouve, en estampant, que le papier soit trop mince, on mettra une feuille nouvelle sur celle qu’on à déjà employée. On obtiendra de cette manière, deux ou trois estampages à la fois; toutefois le dernier, bien entendu, ne sera pas aussi net et profond que les autres. Si le format du papier ne suffit pas pour la grandeur des monuments, on mettra autant de feuilles l’une à côté de l’autre (marge sur marge), que l’étendue de l’inscription l’exigera, en n’oubliant pas de marquer, sur la pierre même, par des traits d’union ou des croix (avec du crayon tendre, ou de l’encre, ou de la couleur), comment les feuilles se suivent. Cela suffit pour qu’on puisse reconstituer l’ensemble au moment où l’on voudra lire l’inscription. Inutile de les coller l’une à l’autre, ce qui même en rendrait incommode le maniement. Il est bon, en tout cas, de faire une copie de l’inscription, en dehors de l’estampage, au lapis ou à la plume, fûtelle imparfaite dans les détails; elle aidera à comprendre l’ensemble de l’estampage.

II. Le trempage.

On commence par brosser la pierre (ou le bronze) à sec et par la bien laver avec de l’eau. Tout ce qu’il y a d’ordure dans le creux des lettres, doit en être enlevé soigneusement. Sur le marbre et sur les pierres calcaires dures on peut employer, pour le nettoiement, une solution faible d’acide muriatique; quelquefois même des instruments d’acier ne suffisent pas pour éloigner toutes les matières dures fixées dans les creux. La pierre doit être bien mouillée; si l’inscription se trouve, comme à l’ordinaire, sur un plan vertical, le surplus de l’eau découlera très-vite. Si elle

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Emil Hübner: Über mechanische Copieen von Inschriften. Weidmannsche Buchhandlung, Berlin 1881, Seite 25. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:H%C3%BCbner_%C3%9Cber_mechanische_Copieen_von_Inschriften.djvu/29&oldid=- (Version vom 1.8.2018)